Publié le 8 janvier 2021
Chapitre 2 – Le monstre.
Mes gouts, c’est quelques choses de tordu, certaines filles vont dire que ce n’est rien d’anormal ni rien de dramatique, d’autres vont dire que c’est terrible. Ce que je trouve pour ma part « smooth » va au-delà de la limite de plusieurs femmes. Encore là, il n’y a rien de linéaire. Les points de vue diffèrent.
Je suis souvent triste après mes relations sexuelles. Parce que je me sens monstrueux, répugnant et méchant. J’ai envie de réconforter la soumise, de la serrer dans mes bras – je le fais souvent, et tellement fort que c’est étrange pour elles. Se faire manquer de respect et ensuite se faire cajoler comme si je demandais un pardon.
Techniquement parlant, je n’ai rien fait de mal, le consentement était au rendez-vous. Ce ne sont que des gouts sexuels et il y a aussi des femmes qui aiment dominer les hommes de manière similaire. Alors, pourquoi ce sentiment après la séance? J’aimerais te le dire. J’peux simplement tenter de te dire la vérité. La vérité c’est que même si je domine, que je suis rough, insultant, dégradant et vulgaire au lit avec mes dames, je n’ai pas cette méchanceté dans la vie de tous les jours… Un aveugle tente de traverser la rue, je vais l’aider. J’entends qu’une amie ses faits battre par son copain, je suis fou de rage et chaque fibre de mon corps à envie de le butter. Un proche est triste, j’irais l’aider. Quelqu’un à besoin d’argent? Je lui donnerais tout même si je ne finissais avec plus rien. Mais pourquoi cette envie de cracher au visage d’une soumise? De lui enfoncer mon pénis au fond de la gorge jusqu’à ce qu’elle gag ou vomisse? De lui demander de me faire un rimjob, de l’insulter, de la traiter de chienne, de poubelle à sperme en me vidant sur son front? Pourquoi cette satisfaction quand ça arrive? Je n’en ai aucune idée…
J’ai longtemps cru que je me transformais en monstre lorsque j’atteignais un niveau d’excitation. En vrai, je le crois encore – je crois.
En fait, je suis probablement un monstre. Le monstre de ses dames.