Publié le 28 juin 2021
Chapitre 3 – Tout lâcher au dessus d'elle.
« J’ai le regard qui change avant de tout lâcher au-dessus d’elle. Mais ne me jugez pas, on se divertit comme on peut sur terre. Je ne suis pas là longtemps et j’ai toute une liste à cocher – impatient comme un enfant j’ai bu deux verres en deux gorgées. » – Pal
– Je veux jouir et je n’ai pas envie de me faire utiliser ce soir dit-elle. Je n’ai vraiment pas envie que vous souilliez mon visage avec votre sperme. En plus, je viens de laver mes cheveux. Je me suis mis belle juste pour vous Maître.
Je lui dis qu’elle n’a pas a décidé, et que les règles sont les règles
– SVP, pouvez-vous faire une exception? ajoute-elle.
– C’est toi qui décides chérie, je ne te forcerais jamais à rien. Le consentement est important pour moi…
J’ai envie de lui dire « si tu ne respectes pas notre entente, plus jamais tu ne gouteras au plaisir que je suis en mesure de te donner », mais, ça serait de la manipulation. Ha, puis merde, j’men sacre, c’est ce que je suis, un manipulateur. Ça y est, le monstre est de retour.
– Le consentement est important pour moi, mais si tu ne respectes pas notre entente, tu n’auras plus jamais l’occasion de gouter le plaisir que j’ai à te donner.
– D’accord Maître, je m’excuse d’avoir remis en question vos désirs. Utilisez-moi.
– Parfait. La séance commence maintenant.
– J’accepte Maître dit-elle comme l’oblige l’entente de soumission.
Je débute en lui crachant dans les cheveux. Oups, ne m’avait-elle pas dit qu’elle venait de se laver les cheveux? Ouais, je sais. Mais la voir en furie et contrainte à ne pas se plaindre avec mon pénis au fond de sa gorge ça me plait. C’est mon bonheur qui compte après tout. Dans la vie j’ai donné, j’ai accepté, j’ai tellement été égoïste que j’ai souvent – tout le temps, davantage pensez aux autres qu’à moi, c’est drôle. Sur elle, je me venge. Je me venge sur elle pour tout les enfants qui ont ruiné ma jeunesse avec leur insulte, leur coup. Je me venge sur elle comme si elle était l’une d’entre elles. L’une d’entre elles qui m’avaient achalé pendant des années et qui m’avaient fait considérer le suicide. L’une d’entre elles qui grâce à ses actes du passé ont fait de moi la personne tourmentée que je suis maintenant. Mais non, ce n’est pas une d’entre elles.
Elle n’est qu’un poisson, ma proie. Entouré des plus beaux poissons, je n’ai plus rien qu’à sortir ma canne à pêche. J’ai les mains sales, mais la pêche a été bonne. Le monstre en moi me dégoute. Je me vide sur ses cheveux pendant qu’elle mange mon cul.
La satisfaction est visible sur mon visage.
Ensuite, la honte, la tristesse, le dégout. Le monstre est parti, c’est ok. Non, ce n’est pas ok. Je sais qu’il est encore-là. Il me fait peur.